samedi 29 novembre 2008
Les journalistes de Radio Okapi gênent !
Didace Mujimbo et Serge Maheshe Partageaient-ils les mêmes secrets ?
Amis jusqu'à la mort, Didace Mujimbo et Serge Maheshe, tous deux journalistes à Radio Okapi, assassinés dans les mêmes conditions, par des hommes armés à Bukavu au Sud Kivu en RDC, laissant derrière eux femmes et enfants, mais aussi des questionnements sur les causes de leur assassinat.
Dans quel état d’esprit travaillent le reste des journalistes en zone de guerre? En particulier ceux de Radio Okapi Bukavu, Goma, Bunia et tous ceux qui travaillent dans des régions où des conflits armés opposent différentes milices, où la population est victime des exactions, de viole et toutes sortes d’atrocités sous leur regard inoffensif mais qui par l’obligation de leur profession dénoncent ces actes de barbarie au risque de leur vie.
Les auteurs de ces actes ne pourront faire taire la vérité par les armes.
dimanche 23 novembre 2008
Didace Namujimbo assassiné
Le journaliste de Radio Okapi a été assassiné d’une balle à la tête par des inconnus dans la soirée de vendredi 21 novembre 2008 près de son domicile au quartier Ndendere à Bukavu dans l’Est du Congo.
Didace Namujimbo est le deuxième journaliste de Radio Okapi à être assassiné à Bukavu, après Serge Maheche, assassiné le 13 juin 2007 dans les circonstances similaires.
Didace Namujimbo sera enterré ce lundi 24 novembre 2008 à 15 heures à Bukavu, laissant derrière lui une veuve et deux orphelins. Que son âme repose en paix.
Qui se cache derrière ces assassinats de journalistes ?
Il y a tout juste deux semaines qu’un ancien responsable d’antenne à Bunia, chargé du projet de fiction radiophonique à Radio Okapi, Cyril de Montenach, faisait une réflexion sur les conditions de travail du journaliste dans les zones de guerre en disant : « C’est lorsque la région dans la quelle nous travaillons est en crise que nous nous posons les « grandes questions » sur notre travail. Dans la pratique du journalisme « en temps normal », ces « grandes questions » ont des réponses toutes faites mais dans un contexte de crise les repères auxquels on se réfère habituellement se dérèglent…
…le journalisme n’est pas fait que de principes théoriques et vertueux. Chaque situation tendue à laquelle notre profession est confrontée doit provoquer un débat entre nous pour trouver les réponses justes »
Devons-nous reconsidérer tous les jours le journalisme ? Questionner en permanence les situations ?
Par Ila Mbombo
dimanche 16 novembre 2008
Mais à qui profite cette guerre ?
Le gouvernement congolais sait très bien que les FRDC n’ont pas les moyens nécessaires de mener cette guerre contre le CNDP. Cependant, il continue sa politique des sourds face aux problèmes de fond qui se posent, ceux de la présence des FDLR à Bunyakiri, dans le sud de Walikale et Masisi, et de discuter avec Laurent Kunda sur ses motivations.
L’attitude du gouvernement congolais donne un prétexte au Rwanda de maintenir sa présence à l’Est de la République Démocratique du Congo sous la couverture du CNDP qui coûte la vie à des milliers des congolais qui ne demandent qu’une chose, la paix
Un gouvernement qui refuse de discuter avec tous les fils de ce pays pour trouver des solutions à la crise économico –socio -politique qui ronge la République Démocratique du Congo, est d’autant plus suspect qu’une rébellion qui se sert de cette guerre pour entretenir un trafique de minerais à l’échelle mondiale.
Par Ila Mbombo
vendredi 14 novembre 2008
Les souvenirs s’effacent sous le poids des années
L’histoire du Congo raisonne dans ces murs et se meurent sous le regard passif de ceux-là même qui ont hérité de la puissance coloniale, la direction des affaires de ce pays sans en conserver les acquis.
Ce qui reste de la Bibliothèque Nationale du Congo, c’est la mémoire rongée d’un peuple
Par Ila Mbombo
Une paix recherchée au Congo
Depuis 1997, la République Démocratique du Congo, rongé par une guerre économico-ethnique menée par l’AFDL, le RCD Goma et aujourd’hui par Laurent Kunda qui quand il fait une promenade de santé, ce sont des milliers des congolais qui meurent, des femmes violées, des enfants tués.
Une paix retrouvée et chantée dans l’hymne nationale de la deuxième République n’est restée que l’ombre d’elle-même au regard de ce qui se passe à l’Est du Congo. Kasa-Vubu, Lumumba, Mobutu se retournent dans leurs tombes.
Mais Kunda serait-il le seul à mettre le Congo en feu ?
Un pays où les eaux coulent à flot, un sol et sous sol immensément riche, une forêt extraordinairement pure, mais avec une population très pauvre qui meurt de faim et de la malaria, qui fait des kilomètres a pieds pour puiser de l’eau potable, une population plongée dans le noir en plein centres villes.
Par Ila Mbombo
Même pas Obama
jeudi 13 novembre 2008
Repenser autrement l’Amérique
Quel est le taux de mortalité infantile en RDC ?
mercredi 12 novembre 2008
La disparition d’une guerrière
L’insécurité grandissante à Kinshasa
Des hommes armés pillent et tuent sans qu’ils ne soient inquiétés par la police. Surnommés les trois mousquetaires, ils m’ont agressé dans la nuit de mardi 4 novembre 08 vers 21h00. Il pleuvinait et, ces fripouilles ont surgi de l’obscurité, canon pointé vers moi me demandant d’exhiber ma carte d’électeur alors que l’un d’entre eux se préparait à me tirer dessus. Me menaçant de mort, Les trois bandits s ont fini par me ravir mon blouson en cuir que je portais avant de me laisser partir. J’ai tout de suite après contacté la police qui est restée indifférente à ma détresse. Imaginez l’angoisse.
La population congolaise, kinoise en particulier vit dans une insécurité permanente due au manque d’électricité dans lequel est plongé la capitale congolaise sans parler des autre grandes villes du pays et la passivité de la police qui, informée des opérations de ces malfrats mais ne lance aucune action d’envergure pour arrêter ces exactions.
Par Ila Mbombo
jeudi 6 novembre 2008
Barack Obama
L’espoir d’un people, le progrès d’une communauté.
Au lendemain de sa victoire, le nouveau président élu des Etats Unis, confronté au défit de la guerre en Irak et de la crise économique qui frappe les USA et toute la planète, Barack Obama n’a pas droit a l’erreur. Un adage congolais dit, « Muyaka moko a fingisa bayaka niyso », pour dire que l’on traiterait de tous les maux race noir quand bien même les fautes commises par l’ancien sénateur de l’Illinois seraient commises par n’importe quel homme politique américain
Par Ila Mbombo
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