dimanche 21 décembre 2008

Bonne Année 2009


Bonne fête de Noel et de nouvel an avec les Programmes de Radio okapi, Une voix Pour tous Revivez les meilleurs moments 2008 avec vos animateurs En FM, sur le net et sur les ondes courtes.
Ila Mbombo vous présente ses vœux les meilleurs

Les conditions de transport à Kinshasa


Très récemment, le gouverneur de la ville de Kinshasa avait lancé une campagne de bouclage des véhicules pour contraindre aux propriétaires de payer la vignette 2005-2006 en plein 2008 et payer l’assurance pour renflouer la caisse de l’Etat, afin de réparer les routes à travers la ville.
Pour ce faire, le gouverneur de la ville de Kinshasa a recouru à la police militaire des FARDC pour frapper à coup de sabots jaunes, des véhicules dont les propriétaires n’auront pas payé l’assurance qui est obligatoire au Congo. Les véhicules saisis sont conduits à la fourrière du camp Kokolo.
Plusieurs véhicules sont garés et les conditions de transport à Kinshasa deviennent extrêmement difficiles, les quelques taxis et bus munis de leurs vignettes et assurances ne parvient pas à servir les millions des congolais qui se déplacent à longueur des journées. Les taxis et bus mis en circulation pour le compte de l’Hôtel de Ville disparaissent les uns après les autres au détriment des usagers de Kinshasa.
Depuis le mois d’octobre, j’emprunte tous les jours le boulevard du 30 juin pour me rendre en ville, et je crois que la plupart des officiels aussi, aucune réparation n’est faite sur ce tronçon jusqu’ à ce jour. Et le nombre d’accidents ne cesse d’augmenter à force d’éviter les trous sur la chaussée.
Par Ila Mbombo

Ila Mbombo, Kaki Akiewa et Manuaku Waku


Il était en Suisse et moi à Kinshasa quand par téléphone j’ai fait une interview avec lui en novembre 2007. Au Volant de sa voiture, il répondait à mes questions puis, s’arrêta un moment pour gratter sa guitare pour le plaisir des auditeurs qui nous suivaient.
Manuaku Waku est l’un des plus grands guitaristes qu’a connu la République Démocratique du Congo, celui là même qui révolutionna la musique congolaise et africaine en apportant le « Sebene ». Il revient au pays après un très long séjour en Europe où il réside depuis plusieurs années, pour livrer quelques concerts en souvenir du beau vieux temps où, Zaiko Langa Langa réunissait tous les grands noms de la musique congolaise, notamment Pepe Felly Manuaku, Mavuela Somo, Likinga Redo, Nyoka Longo, Bozi Boziana, Evoloko Lay Lay et Papa Wemba qui vont se retrouver dans grand un concert rétro pour fêter le 40ème anniversaire de Zaiko Langa Langa en 2009.
Ici, Manuaku Waku ému de voir le journaliste avec qui il avait eu cet entretien chaleureux l’an dernier sur les antennes de Radio Okapi dans le cadre de l’émission Okapi Métissage, le premier du genre après un long moment d’absence sur les medias congolais.
Par Ila Mbombo

dimanche 14 décembre 2008

Au quartier Mampala à Lubumbashi


Des milliers des familles vivent aux abords de Mampala, une montagne de déchets des minerais de la GEKAMIN, qui à donné son nom à ce quartier.
A Mampala, les enfants travaillent clandestinement dans la concession de la GEKAMIN à Lubumbashi, pour y extraire du cuivre, du chrome et autres minerais qu’ils vont ensuite vendre aux entreprises minières qui prolifèrent dans le Katanga au Sud de la République Démocratique du Congo.
Le fruit de cette vente de minerais, permet à ces enfants de se payer les études et, de quoi manger.
Où est la responsabilité de l’Etat congolais qui fait travailler les parents sans les payer des dizaines des mois durant ?
Par Ila Mbombo

Le plaisir de vivre ensemble


Ni les guerres, ni les conflits entre adultes, ni la faim, ni la nudité ne pourront briser une amitié forte qui ne connait pas des frontières d’âges, familiales ou tribales.
Par Ila Mbombo

mercredi 10 décembre 2008

Un homme fier de sa culture


Il est responsable et danseur de Kbou Ambitiri, un groupe folklorique de Kisangani Boyoma, en production à l’esplanade de la Radio Télévision Nationale Congolaise à l’occasion du Festival en Milieux Universitaire.
Par Ila Mbombo

dimanche 7 décembre 2008

Kinshasa, l’obscurité lui colle à la peau.


Le Congo, un pays où l’on trouve du gaz naturel, du bois, l’hydroélectricité, et toutes sortes sources pouvant produire du courant électrique, sa capitale, Kinshasa autre fois la belle par ses couleurs étincelantes, ne connait plus d’autres couleurs que le noir, noir dans lequel est plongée sa population.
Quand il pleut, les Kinois ne peuvent se permettre de sortir de peur d’être électrocutés par ces nombreux câbles électriques nus qui jonchent les rues de Kinshasa mettant en danger ses habitants.
Que dire des provinces ?
L’obscurité n’étonne plus personne, même les quartiers supposés chics de Kinshasa, ne font plus l’exception. Les responsables de la Société Nationale d’Electricité s’achètent des SUV et autres voitures luxueuses mais vivent dans des quartiers qu’on dirait chics sans électricité.
Les abonnés sont harcelés et sommés de payer les factures pour un produit qu’ils ne consomment quasiment pas.
Où va l’argent payé par les abonnés ?
Quelques industriels soudoient certains agents de la SNEL pour avoir de l’électricité toute la journée et le reste de la population n’est servi que pendant son sommeil et avant son réveil, il ne s’en aperçoit tout simplement pas parce que l’électricité est déjà coupée. Encore que les quartiers sont servis selon que les habitants se mobilisent pour collecter des pourboires pour ces agents de la SNEL épuisés par la misère. Un seul mot dans leurs bouches, « Délestage ».
Par Ila Mbombo

jeudi 4 décembre 2008

Les obsèques de Didace Namujimbo à Bukavu


La mort de Didace Namujimbo a suscité beaucoup de réactions de par le monde, contre ceux qui veulent faire taire la presse congolaise.
Les funérailles de Didace se sont déroulées dans un climat de profonde émotion le lundi 24 novembre 2008 à 15 heures à Bukavu, en présence de plusieurs personnalités de la MONUC, des medias et du gouvernement qui sont venus rendre un dernier hommage à celui qui travaillait à la RTNC Bukavu mais convoité par l’équipe de Radi Okapi Bukavu, Radio où il fut accueilli avec beaucoup de joies après avoir réussi haut la main à un test de recrutement et pour laquelle il a émis ses derniers sons.
Didace laisse un grand vide dans les cœurs et dans la chaine d’information par ses qualités d’homme et de journaliste.
Par Ila Mbombo