dimanche 7 décembre 2008

Kinshasa, l’obscurité lui colle à la peau.


Le Congo, un pays où l’on trouve du gaz naturel, du bois, l’hydroélectricité, et toutes sortes sources pouvant produire du courant électrique, sa capitale, Kinshasa autre fois la belle par ses couleurs étincelantes, ne connait plus d’autres couleurs que le noir, noir dans lequel est plongée sa population.
Quand il pleut, les Kinois ne peuvent se permettre de sortir de peur d’être électrocutés par ces nombreux câbles électriques nus qui jonchent les rues de Kinshasa mettant en danger ses habitants.
Que dire des provinces ?
L’obscurité n’étonne plus personne, même les quartiers supposés chics de Kinshasa, ne font plus l’exception. Les responsables de la Société Nationale d’Electricité s’achètent des SUV et autres voitures luxueuses mais vivent dans des quartiers qu’on dirait chics sans électricité.
Les abonnés sont harcelés et sommés de payer les factures pour un produit qu’ils ne consomment quasiment pas.
Où va l’argent payé par les abonnés ?
Quelques industriels soudoient certains agents de la SNEL pour avoir de l’électricité toute la journée et le reste de la population n’est servi que pendant son sommeil et avant son réveil, il ne s’en aperçoit tout simplement pas parce que l’électricité est déjà coupée. Encore que les quartiers sont servis selon que les habitants se mobilisent pour collecter des pourboires pour ces agents de la SNEL épuisés par la misère. Un seul mot dans leurs bouches, « Délestage ».
Par Ila Mbombo

1 commentaire:

Anastácio Soberbo a dit…

Olá, goût très du Blogue.
Il est très beau.
Désolé de ne pas écrire plus, mais mon français écrit est mauvais.
Une étreinte du Portugal